Submergée par les bonnes nouvelles

Submergée par les bonnes nouvelles

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Comme dans les films et dans la vie, d’ailleur, après la pluie le beau temps.
Mais je vais vous racontez les 3 derniers mois et vous comprendrez pourquoi vous n’avez plus de mes nouvelles.

Nous en étions resté à mon 8 ème mois de grossesse. Alors que le séjour de mon beau fils, Nathan, s’achevait dans la bonne humeur. Fêtes du village oblige. Les démarches pour l’installation en tant qu’agriculteur de mon mari connaissaient une accélération subite; après deux ans de surplace.
Je vous explique : Pour s’installer en tant qu’éleveur aidé (condition obligatoire pour les jeunes non riche de nos jours), il faut à part prouver qu’économiquement votre projet est viable, que vous avez suivi les formations et que vous êtes apte à vous occuper de vos bêtes, il vous faut fournir la preuve que vous pourrez les alimenter.
A Mantet, ce n’est pas la place qui manque, et l’élevage à la chance d’y être parfaitement règlementé. (Non, non ce n’est pas ironique): Un groupement de propriétaire (AFP) loue à un groupement d’éleveur (GP) l’ensemble du territoire hors village.( donc pas besoin de prospecter des jours.). Au GP (composer de 4 éleveurs soit 5 exploitations (pas de question… ce serait trop long d’expliquer ce phénomène mathématique.) ) de partager les quelques 600 Ha autour du village ( au total un peu plus de 3000 hors village compris , en fait.) entre les differentes exploitations, suivant leur emplacement, leur besoin et leur mode d’élevage.
Donc, me direz vous, rien de plus simple que d’introduire un 6° éleveurs sur les terres non allouées (parcequ’il y en a) ou des terres en reprise avec l’accord du précedent loueur (en l’occurence mes beaux parents puisque mon mari reprend une parti du troupeau).
Sauf que rien n’est plus compliquer. Cette simple formalité a durée 2 ans.
Le pourquoi est dans la seule choses compliqués que je viens d’évoquer.
Evaluer le besoin, le mode d’élevage de chaque éleveur.
En élevage, même si vous n’êtes pas en concurence (puisque mon mari se propose de fournir un produit non présent dans le village), vous restez en concurence pour l’herbage.
Ce n’est pas tant l’herbe qui manque par chez nous mais si vous n’entretenez pas vos parcelles, elles deviennent vite sèches et embroussaillée. Ne dit on pas que l’herbe est plus verte chez son voisin ? He bien pour la voisine de mes beaux parents (présidente du GP) (et oui étrange coincidence pour le retard de traitement de ce dossier), il semblerait que ce soit effectivement le cas.
Cependant face au scandale que cela représentait, les instances agricoles ont décidé de venir vérifier par eux même si mantet et ces 4 protagonistes ne pouvaient vraiment en souffrir un de plus. C’est pourquoi, au 15 juillet, ils ont exigé que le dossier d’installation de mon mari soit terminer avant le 14 du mois de septembre.
Tout d’un coup, la première étape (en dehord du passage du diplome) déclanchait l’ensemble des 3 autres, établissement d’un bilan fourrager (preuve de l’allimentation du bétail), établissement d’une simulation comptable (preuve de rentabilité) et enfin établissement des pièces juridiques nécessaire (10 min de photocopie).

Je vous rassure le dossier étant en suspend depuis longtemps, il fut près dans les délais (pas question d’attendre une semaine de plus) et depuis le 20 octobre, mon mari a obtenu le statut de Jeune Agriculteur en installation. (Première bonne nouvelle après deux ans de pluies)

Cepandent mon mari n’est pas le seul a vivre. Et durant ces méandre administratif nous avions continuez à vivre en mettant en route un petit 3°. Ma grossesse avancait tranquillement et la fatigue commançait à ce faire sentir. J’ai donc décider de prendre 15 jours de vacance. Pendant ce temps mon cher et tendre irait aider de vieux amis dans leur exploitation d’oignon doux des cévennes. Mon témoin et amie devait se marier en octobre, je m’invitait donc chez elles histoire de finir sa robe de soirée pour son mariage. Mais absente la première semaine elle me laissa à moi et à Daniel sa petite maison près de la plage. Le rêve… La solitude… les premières vrai vacance que je connaissais… Aucune obligation… aucun horraire… la piscine… la plage… et le transat… en bref l’ennui :)). Mais toutefois aussi reposant qu’on puit l’être à la fin d’une grossesse après avoir cousu une deuxième robe de mariée.

Nous sommes donc revenu début septembre et après deux fausses alertes (1H30 pour decendre à la clinique et pour remonter sans qu’aucun bébé n’est vu le jour; mais par contre contractions et douleurs au rendez vous) , je mettais au monde, le 21 septembre, un petit Charles-Elie tout ensommeillé de cette naissance. ( 2° bonne nouvelle)
La naissance et le mariage étant prévu le même Weekend je n’étais pas sure de pouvoir voir la maraine de ce bébé ce marier dans les robes que nous avions cousu ensemble. Mais le petit poussin ayant avancé sa venu j’assistait donc au mariage le plus sympatique que je connaisse.
De mariage en chasse au trésor au en passant par le concours de guirlande de grue en origami il n’y rien que je n’ai pas savouré et voilà quelques photos du couple à l’honneur. La mariée habillé de sa création mise en oeuvre par votre narratrice.

Et voilà comment 2 mois s’envolent. Le troisième je l’ai utilisé à récupérer de tous ces évènements.

😉