Dans notre petit village du bout du monde, la vie suit sont cours normal. De tracasserie en bonne nouvelle, nous allons vaillamment de l’avant. De toute façon il serait bien dur de revenir en arrière.
Mon chéri continu avec courage de tenter désespérément de s’installer comme Berger. Ce qui ne m’a pas empêcher d’entamer une nouvelle robe en laine pour l’hiver, de mettre en route en une nouvelle âme pour octobre, ou même de trouver un emploi de secrétaire quelques heures par semaine. Ce n’est pas grand chose mais c’est le début de nouvelles aventures. Les conflits et les amours sont ici plus présent que jamais. Et même si l’hiver perdure, endormant les esprits, les maisons commencent à ce réveiller pour préparer l’arrivée du printemps. Des couples se lie et d’autres se délient, nous ne sommes certes pas nombreux mais nous vivons les même choses banales ou extraordinaires que dans le reste du pays.
Nous passons au yeux de beaucoup d’autres comme des extravagants,parfois pour des inadaptés et bien trop souvent pour des marginaux. Mais j’aimerais rétablir ici une chose importante à dire. Nous sommes comme tout le monde. Nous avons choisi une vie différente mais tout de même nous gardons des références humaines, d’orgueil, d’amour, de peur, d’espoir. Ce n’est pas parceque nous vivons un peu à l’écart avec des réferences légèrement différentes que nous n’avons pas le désir de bonheur, la peur de l’avenir qui gagne en ce moment le pays, ou même la volonté de prendre en main un destin qui parfois apparait entre les mains de plus riches, plus forts et surtout d’inconnus.
Ces derniers temps j’ai été choqué par mon propre sentiment d’injustice ou même mon sentiment de militantisme. Depuis mon adolescence, j’ai souvent entendu dire que les choses étaient ainsi et que le mieux était de faire avec. Lutter contre, aurait été perte de temps et d’énergie. Mais je ne m’était pas rendu conte que cela signifiait que chaque génération perd un peu plus espoir dans ces capacités ou dans ces possibilité de, peut être pas changer le monde mais au moins maitrise sa vie.
Choisir = Liberté. La liberté ce n’est pas pouvoir, c’est plutot un juste équilibre entre pouvoir et devoir, avoir le choix de vivre suivant ce qui vous convient. Pas ce qui convient à la majorité comme le dicte souvent la démocratie. Mais quelque chose de plus égoiste mais aussi de plus généreux parceque « liberté pour tous » signifie qu’il faut avoir le courage de ne pas entraver tout un chacun de son propre choix.
En tout cas il s’agit là de ma réflexion, qui ne vaudra que si elle est confronter à celles d’autres. en aucun cas je ne vous impose de penser comme moi.
Soyez Libre et la plus facile des façons de l’être dans le contexte actuel c’est d’être LIBRE DE PENSER.