Un petit coin de paradis.

Un petit coin de paradis.

  • Post category:Actualité

Allonger dans l’herbe, le soleil qui brule mes jambes à travers mon pantalon.
Un chapeau sur le nez, des lunettes sur mes yeux fermés et je profite.
Non, non, je ne dors pas, on pourrait le croire, mais simplement… je profite d’un temps magnifique qui pour nous pauvre montagnard à tarder à se présenter.
Le bruit du ruisseau, le bourdonnement des abeilles qui butinent, mon chat qui malgré les risques de toxoplasmose se colle contre moi car l’herbe lui parait trop humide.
Eux aussi ils profitent, Non, non ils ne travaillent pas à préparer l’hiver, ils profitent du soleil qui pour eux aussi à trop tarder à ce montrer.
Mon fils revient criant « Moman!!!! » tandis que son petit frère en gestation me donne quelques coups de pied pour me rappeler de vivre ou peut être tout simplement de bouger.
Un mouvement mais mon plaisir reste intact, du travail nous attend pour préparer l’hiver, plantation, couture, bricolage etc… Mais sans regret j’ai pris quinze minutes à lézarder au soleil.
C’est un coin de paradis me direz vous. On peux s’y croire en vacance bien qu’elle ne soit pas vraiment là. Et bien je vous dirais, pour vous, citadins, « mettez vous sur une place ou dans un jardin fermer les yeux et laissez vous porter. »
Le bruit des klaxons, les gents qui crient etc… et bien eux s’agitent en tout sens comme des fourmis ou des abeilles tandis que vous VOUS PROFITEZ. profitez d’un moment de solitude ou les factures sont resté sur le buffet. Ou personne même pas votre conscience ne vous ordonne de faire quelque chose. Seul avec vos pensés et le SOLEIL, ingrédient indispensable à ce moment privilégié. Je vous répondrais qu’un petit coin de paradis se cache chez n’importe qui souhaite lui ouvrir son esprit.
Les soucis, les embrouilles et les problèmes ont seulement la valeur que l’on veux bien leur porter.
Un an c’est écoulé depuis que j’ai appris cette leçon, et depuis, je l’est oubliée nombre de fois. Peut être qu’en vous l’écrivant ainsi je saurais m’en souvenir lorsque l’hiver reviendra. En attendant,il me faut profiter de l’été qui arrive. Et je vous en souhaite autant, honnête travailleur saisonnier.