Lorsque que l’on fait baptisé un enfant de façon religieuse ou de façon républicaine, on le fait parce que l’on cherche, essentiellement, à lui montrer un chemin.
Lorsqu’un adulte se fait baptiser de son propre gré, c’est qu’il montre aux autres le chemin qu’il souhaite prendre aujourd’hui.
Et lorsqu’on baptise quelqu’un contre son gré, cela signifie que l’on souhaite lui montré ce à quoi il devra s’attendre. Lorsque le baptême est de feu c’est souvent le pire ou presque le pire de ce qui peut arriver que l’on montre.
Lorsque à 8H00 du soir, alors que je m’apprêtais à partir de mon cours de théatre, mon mari m’a appelé, j’ai su que quelque chose clochait.
Lorsqu’il m’a annoncé que la neige tombait sur Mantet et sa route, depuis un bon moment déjà, j’ai su que cela devait arriver un jour.
Lorsqu’en sortant tout juste de sahorre j’ai vu que la neige tenait déjà sur la route, j’ai su que ça risquait d’être difficile.
Mais je ne m’attendait pas à rentrer chez moi perclu de courbature du à la tension de mes épaules.
Lorsque, à Py, j’ai découvert 3 cm de neige, j’ai su qu’il faudrait chainée.
Lorsque, avant même d’avoir quitter le village, ma voiture c’est mise à glisser, j’ai su que je devais m’arrêter et chainée.
Mais je ne m’attendait pas à ne pas trouver ce maudit crochet bleu, qui s’attache après le maudit crochet jaune.
Lorsque mes doigts on commencé à geler, et qu’il m’a fallut recommencer la manœuvre pour mettre les chaines, j’ai su que je finirais par y arriver avant de me transformer en bonhomme de neige.
Lorsque une fois les pneus dument équipés je me suis mise à rouler, j’ai su que plus dur était passé.
Lorsque j’ai entendu ce petit claquement contre la roue j’ai su qu’il suffisait de resserrer les chaines pour l’arrêter.
Mais je ne m’attendais à m’arrêter tout les faux plats pour vérifier que mes chaines étaient toujours là.
Lorsque j’ai passé le col 3/4 heure plus tard, j’ai su que j’étais chez moi.
Lorsque j’ai constaté l’état de la route, j’ai su qu’il ne fallait pas relâcher son attention avant d’être garer au parking.
Lorsque je suis enfin arrivée à destination, j’ai su que j’avais bien fait de prendre une veste chaude.
Mais je ne savais pas qu’un baptême est quelque chose de très gratifiant lorsqu’on emprunte un chemin qu’on a choisi. Même si je n’avais pas décider d’être baptisée ni même d’avoir un baptême du feu.
Pour conclure, je remercie mes parrains (Maryse, rené et Mathieu) qui m’avait très bien préparer pour la route et j’espère être un jour suffisamment entrainer pour à mon tour pouvoir parrainer mes fils ( ainsi ils pourront circuler libre même lorsqu’il neige).